La surpopulation carcérale en Tunisie devrait légèrement baisser grâce à l’ouverture de deux nouvelles prisons. La première est à Oudhna (gouvernorat de Zaghouan), située à une trentaine kilomètres de Tunis, et la deuxième est à Belli, région située à proximité de Grombalia (gouvernorat de Nabeul).
Le pénitencier qui aura comme nom officiel «Prison d’Oudhna» devrait avoir une capacité d’accueil de 800 places et remplacera celui de Zaghouan, devenu vétuste et inadéquat pour accueillir des détenus.
La prison de Belli aura, quant à elle, une capacité de 1.000 places.
Ces deux prisons, placées sous la tutelle du ministère de la Justice, ont été créées, en tant qu’établissements publics à caractère administratif, en vertu des décrets gouvernementaux numéros 1.037 et 1.038, du 8 novembre 2019.
Notons que la Tunisie compte, selon des chiffres récents, 24.000 détenus pour 16.000 places seulement. Autrement dit, la surpopulation carcérale est d’environ un tiers du nombre total des détenus !
Le pire est que tout ce beau monde est entassé dans des conditions où le minimum de confort dont doit jouir un être humain est absent, et ce en contradiction avec les normes internationales définies à cet effet.
C. B. Y.
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