La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a décidé un second report des deux matches en retard Etoile sportive du Sahel (ESS)-Etoile sportive de Metlaoui (3e journée) et Espérance sportive de Tunis (EST)-Avenir sportif de Soliman (4e journée). Mais il y aura encore d’autres perturbations au calendrier de la saison 2019-2020 !
La LNFP avait désigné ces deux matches pour le 3 décembre prochain, avant de s’apercevoir que l’EST et l’ESS disputeront la seconde journée de la phase de groupes de la Ligue des champions respectivement le 6 décembre contre la Jeunesse sportive Kabylie et le 7 décembre contre Platinium au Zimbabwe. Des dates connues d’avance en fait !
Jusqu’à la 9e journée disputée le weekend dernier, 4 matches n’ont pas été disputé : les deux cités plus haut, le classico EST-ESS (7e journée) et le derby de la capitale EST- Club africain (9e journée).
Les matches en retard vont s’accumuler notamment pour l’EST qui va forcément compter 7 matches en retard d’ici la fin de mars. À commencer par la rencontre face au Croissant sportif Chebba, comptant pour la 10e journée (ce samedi 30 novembre), les «Sang et or» devant se rendre au Maroc pour disputer samedi prochain, face au Raja Casablanca, leur premier match de la phase de groupe de la Ligue des champions.
Ensuite, il y aura 2 autres reports : EST- Union sportive monastirienne (11e journée- Ligue des champions contre la JS Kabylie), EST-ESM (12e journée-Coupe du monde des clubs contre Al Hilal le 14 décembre) et EST-Jeunesse sportive kairouanaise (13e journée – Ligue des champions EST-Vita club le 27 décembre), en plus donc des trois matches déjà non disputés : EST-AS Soliman, EST-ESS et EST-CA.
L’ESS est appelée elle aussi à «sauter» des matches. Si ces deux clubs étaient restés en course en Coupe arabe, et si le Club sportif sfaxien (CSS) et l’Union sportive Ben Guerdane (USBG) continuaient à disputer la coupe de la CAF, le calendrier aurait été que plus chahuté. Sans oublier les contraintes du Chan 2021 pendant le mois d’avril et les éliminatoires de la Coupe du monde à partir de mars 2020.
Tout cela fait que la saison sportive en Tunisie est l’une des plus longues et des plus pénibles, pour des clubs dont les recettes des stades se réduisent comme peau de chagrin, et des joueurs soumis à une compétition irrégulière avec les impacts évidents sur les organismes !
H. M.
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