Abigail Fernandez, citoyenne britannique de 32 ans a failli mourir, suite à une plastie abdominale en Tunisie qui a mal tourné. Elle raconte sa malheureuse expérience au tabloïd « The Sun« … qui, comme à son habitude, n’a pas raté l’occasion de fournir à ses lecteurs tous les détails –même les plus déplaisants– sur cette mésaventure.
Par Marwan Chahla
La mère de trois enfants, originaire de Newquay, dans le sud-ouest de l’Angleterre, aurait été «bâclée» lors d’une abdominoplastie partielle qu’elle a subie en Tunisie et qui lui a coûté 2500 livres sterling, soit un peu plus de 9200 dinars tunisiens (DT).
«A présent, la victime conseille vivement à ses concitoyennes de bien réfléchir avant de se laisser tenter par la modicité du prix de l’intervention et sans penser aux risques que ce choix comporte», écrit le journaliste du « Sun« .
« J’ai risqué ma vie pour avoir un corps de rêve»
Abigail Fernandez pleure sur son triste sort: «Je regrette vraiment d’avoir fait ce choix. J’ai commis l’imprudence et j’ai risqué ma vie pour avoir un corps de rêve, celui que j’avais avant d’avoir donné naissance à mes trois. Je sais, c’était une pure folie… Et me voilà, aujourd’hui, en train de payer le prix de cette décision insensée. »
Lorsque l’idée est venue à Abigail de se faire opérer, elle a prospecté auprès de plusieurs cliniques britanniques où les services d’une telle opération lui ont été proposés à une moyenne de 10.000 £ – une somme bien au-dessus de ses moyens.
C’est ainsi qu’elle a opté «pour une solution étrangère» et que, dans ses recherches, elle a découvert «cette offre tunisienne qui représentait le quart de ce qui m’était demandé en Angleterre», confie-t-elle au « Sun« .
La patiente britannique est ainsi entrée en contact avec la clinique tunisienne qui lui a fourni moult détails, «si attractifs, selon elle, que je ne pouvais pas hésiter à saisir cette chance inouïe de me faire opérer et de passer ma période de convalescence dans un hôtel 5-étoiles –tout cela pour 2800 £, y compris mon billet d’avion aller-retour. Qui est-ce qui, dans la situation financière qui était la mienne, peut rejeter pareille aubaine ?» s’interroge-t-elle, avec une amertume très visible.
La liposuccion partielle subie en Tunisie n’était pas une réussite
De retour à Newquay, Abigail s’est vite rendue compte que les choses n’allaient pas bien et que la liposuccion partielle subie en Tunisie n’était pas une réussite, loin s’en faut. «Voici où j’en suis aujourd’hui: une vision trouble, d’horribles maux de tête et un ventre gros comme un ballon de basket, sinon plus», se plaint-elle. «Tout cela à cause de la plaie qui s’est infectée et de la négligence dont ont fait preuve les personnes qui avaient la charge de mon traitement. Bref, j’ai été maltraitée, accuse-t-elle, et je n’ai aucun recours à présent.»
Il ne resterait plus à Abigail Fernandez que «de prendre son mal en patience et de tenter de faire réparer les dégâts de son opération chirurgicale tunisienne, en Angleterre cette fois-ci», se plait conclure le journaliste du « Sun« .
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