La Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) du duché de Luxembourg a décidé d’étendre, une fois de plus, les mesures de gel des avoirs du président décédé Zine El-Abidine Ben Ali et d’une cinquantaine de membres de sa famille et de ses proches –dans l’attente de la restitution de ces biens que la Tunisie considère comme ayant été mal-acquis.
Selon le site anglophone luxembourgeois ‘The Luxembourg Times’, qui rapporte nouvelle, la CSSF, en annonçant hier, mardi 28 janvier 2020, sa décision de geler les biens des Ben Ali, Trabelsi et autres associés du clan du dictateur décédé, n’a fait qu’obéir à une directive de l’Union européenne (UE) en vigueur depuis 2011, date du renversement de l’ancien régime en Tunisie.
Depuis plus de neuf ans, donc, tous les dossiers présentés par notre pays pour que ces biens –sous forme de comptes bancaires ou autres possessions au Luxembourg– soient restitués à la communauté nationale n’ont pas connu d’issue favorable. D’après la CSSF, les enquêtes se poursuivent (?) et la partie tunisienne tente d’étoffer sa demande de restitution de biens qui, selon le bon sens, devraient revenir au peuple tunisien.
Tout cela en vain…
Il est vrai que, dans une certaine mesure, la Tunisie peut manquer d’expertise dans des affaires de ce type, mais, très souvent également, le rigorisme légal et institutionnel de nos vis-à-vis européens ou occidentaux, en général, ne nous facilite pas la tâche.
M. Ch.
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