Fin de l’imbroglio de la Super-coupe d’Afrique. Longtemps opposé à la tenue de cette rencontre au Qatar, Zamalek a finalement accepté d’y aller avec des garanties offertes par les autorités qataries, les mêmes en faveur de l’Espérance sportive de Tunis (EST).
Le club égyptien (vainqueur de la Coupe CAF) va jouer la Super-coupe d’Afrique contre l’Espérance de Tunis, vainqueur de la Ligue des Champions, au stade Thani Bin Jassem à Doha, le 14 février 2020. Les conditions qu’il avait posé quant à sa participation ont été satisfaites et un engagement officiel est parvenue au club via la CAF. D’ailleurs, les mêmes dispositions de sécurité et toutes les facilités seront garanties aux deux équipes concernées.
Mortada Mansour, président du Zamalek avait insisté auprès de la CAF pour obtenir la promesse de la part de Qatar de sécuriser toute la délégation égyptienne. C’est chose faite comme l’a annoncé hier, mardi 4 février, le patron de Zamalek, qui n’accompagnera pas son équipe à Doha. C’est un membre du conseil directeur du club, Ismail Youssef, qui sera à la tête de la mission dans la capitale de l’émirat gazier.
Zamalek a eu peur des sanctions !
Les derniers mois ont vu une grande controverse sur la tenue de ce super match au Qatar. Mortada Mansour, qui s’est opposé à la désignation de cette rencontre hors d’Afrique, avait alors menacé de boycotter cette Super-coupe au cas où le match a lieu à Doha, vu les tensions politiques entre le Qatar et l’Egypte. Les relations diplomatiques entre les deux pays, rappelle-t-on, sont rompues depuis 2017.
La CAF a tout de même maintenu ce match au Qatar, étant liée par un contrat avec cet émirat pour l’organisation de trois éditions de la Super-coupe d’Afrique (2017-2018/2018-2019 et 2019-2020).
Zamalek a finalement accepté d’aller jouer au Qatar parce que d’abord la majorité du conseil d’administration est pour. Ensuite les dirigeants avaient surtout peur des sanctions de la CAF. Selon les règlements de l’instance continentale, tout club qui boycotte la Super-coupe sera interdit de participation à une compétition interclubs pendant trois éditions successives, y compris celle en cours. Autrement dit, Zamalek, qui est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions 2019-2020, risquait tout simplement une «élimination», en plus d’une forte amende de 100.000 dollars, soit la même sanction appliquée pour le retrait d’une équipe de la finale de la Ligue des champions ou de la Coupe de la Confédération.
H. M.
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