Dix jeunes entrepreneurs tunisiens à la tête de start-ups vont bénéficier de financements d’une valeur de 40.000 dinars tunisiens (DT), dans le cadre d’un projet de coopération technique entre la Tunisie et l’Italie pour le développement des énergies renouvelables dans les secteurs agricole et rural (Refat).
C’est le site de l’agence ANSAmed qui rapporte aujourd’hui, mercredi 12 février 2020, le lancement de ce programme, citant Nawel Jabbès, la chargée de l’Economie sociale et solidaire (ESS) auprès du ministère de l’Agriculture.
Ce projet Refat, principalement financé par le ministère italien de l’Environnement et son homologue tunisien, sera piloté par le Centre méditerranéen pour les énergies renouvelables (Medrec, en anglais).
Nawel Jabbès a indiqué, à ANSAmed, que les 10 premiers bénéficiaires de ce programme ont été sélectionnés sur la base de leurs business plans, qui doivent se conformer aux normes définies par le programme Refat et être distribués entre les différents gouvernorats du pays, notamment ceux de Gafsa, Kasserine, Sidi Bouzid et Sousse.
Les fonds nécessaires à l’entrée en fonction de ces start-ups seront mis à la disposition des récipiendaires après un stage de formation technique –auquel prendront part 24 candidats.
Dix postulants ont déjà été retenus et les 14 restants trouveront les financements nécessaires à leurs entreprises par le biais d’autres réseaux.
Sur le terrain de la pratique, le projet Refat vise à promouvoir, par exemple, les systèmes de pompage utilisant des énergies renouvelables (photovoltaïques, éoliennes et autres systèmes hybrides) et à stimuler les efforts de désalinisation de l’eau de mer par le moyen de l’énergie solaire produite par les petits exploitants agricoles.
L’objectif recherché consiste également à mettre sur pied un programme de développement et à accroître l’utilisation des énergies renouvelables dans l’activité agricole par des jeunes diplômés et dans des régions traditionnellement à vocation agricole.
M. Ch.
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