La Super-coupe d’Afrique se tiendra à Doha pour la deuxième année consécutive, ce vendredi 14 février 2020, à partir de 17h, HT. Le duel entre l’Espérance sportive de Tunis (EST) et le Zamalek d’Egypte sera le 3e face-à-face entre leurs deux entraîneurs respectifs Mouine Chaabani et Patrice Carteron, jusque-là à égalité 1 à 1.
Par Hassen Mzoughi
Alors que l’Espérance aspire à un second trophée après celui de 1995, Zamalek cherche à remporter le titre pour la 4e fois de son histoire, après 1994, 1997 et 2003.
En cas de nul entre les deux équipes à la fin du temps réglementaire, il sera procédé directement aux tirs aux buts.
Une suprématie continentale à trancher
L’Espérance joue pour la 4e fois à Doha en moins d’un an. Outre la Super-coupe d’Afrique l’an dernier, qu’il a perdu 1-2 devant le Raja Casablanca, l’équipe y a remporté la Super-coupe de Tunisie la même année aux dépens du Club athlétique bizertin (CAB).
En décembre dernier, l’Espérance a participé à la Coupe du monde des clubs et est arrivée 5e après avoir battu Al Sadd au stade international Khalifa 6-2.
Après avoir longtemps laissé planer le doute sur leur participation à cette rencontre programmée à Doha, au Qatar, les Cairotes, en quête de titres et de pétrodollars eux-aussi, ont décidé de jouer ce match de prestige. Il s’agira d’un premier face-à-face entre les deux équipes, avant les quarts de finale de la Ligue des Champions (aller au Caire le 29 février, et manche retour à Radès le 7 mars prochain).
Chaabani gagne la Ligue des champions, Carteron prend sa revanche en Super-coupe
Cette Super-coupe, c’est aussi le choc renouvelé entre l’entraîneur de Zamalek Patrice Carteron et son homologue de l’Espérance, Mouine Chaabani. Coïncidence : l’enjeu de leurs face-à-face est un titre continental, comme cela s’est produit deux fois auparavant. Chaabani a fait ses preuves en menant l’EST à la victoire finale en Ligue des champions 2018, à l’issue d’un inoubliable affrontement contre le Français Carteron, alors entraîneur d’Al-Ahly. Chaabani, encore entraîneur temporaire, avait pris la relève de Khaled Ben Yahia. Après une finale-aller des plus controversées, perdue 1–3 au Caire, l’EST triompha 3-0 au stade de Radès dont un doublé de Saad Bguir, aujourd’hui au club saoudien d’Abha.
Limogé d’Al Ahly, Carteron va s’imposer devant Chaabani, lors de leur nouvelle rencontre, Super-coupe d’Afrique en jeu. À la tête du Raja Casablanca, vainqueur de la Coupe de la Confédération, Carteron a pris sa revanche, avec une victoire 2 buts à 1. Qui prendra l’avantage cette année ?
La valeur financière de la Super-coupe
Avant l’année 2018, la prime du vainqueur de la Super-coupe était de 75.000 dollars et le finaliste 50.000 dollars. Après cette date, la Confédération africaine de football (CAF) a porté le prix du champion à 100.000 dollars, tandis que le vaincu obtient 75 .000. Loin des gains servis au vainqueur et au finaliste de la Ligue des champions : 2,17 millions d’euros pour le lauréat et 1,08 pour le vice-champion.
D’autre part, la Qatar Football Association a annoncé que les 19.000 billets mis à la disposition des supporteurs de l’Espérance de Tunis et du Zamalek ont été écoulés. La Super-coupe d’Afrique se jouera donc à guichets fermés.
Doha accueillera le match de Super-coupe d’Afrique pour la deuxième fois consécutive, dans le cadre de l’accord de coopération entre la fédération qatarie et la CAF. Elle sera l’une des quatre éditions programmées au Qatar d’ici 2022.
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