La victoire du Wydad Athletic Casablanca (WAC), hier soir, samedi 29 février 2020, sur l’Etoile sportive du Sahel (ESS), en match aller des quart de finales de la Ligue des champions africaines porte la marque de Juan Carlos Garrido.
Chassé il y a deux semaines de l’ESS, le technicien espagnol a rejoint avec armes et bagages le WAC, juste à temps pour transformer l’équipe marocaine, qui peinait en championnat, la faire gagner, qui plus est par la manière, et prendre ainsi sa revanche personnel sur le club du président Ridha Charfeddine.
Des changements, Garrido en a fait dès sa première sortie officielle sur le banc du WAC. Et il a idéalement réussi. Le Wydad a disputé son meilleur match cette année, à l’image de Mohamed Nahiri, qui était écarté depuis deux mois, du temps de l’ancien entraîneur Sébastien Desabre.
Garrido a effectué un bouleversement majeur au niveau de la formation, en impliquant un certain nombre de joueurs auparavant marginalisés, comme ce Nahiri, et le nouveau-venu de la Ligue grecque, l’ailier gauche Yahia Atiatallah, au détriment de Badr Gaddarine, l’un des plus anciens de l’équipe. Il a aussi lancé l’avant-centre Ayman El-Hassouni, à la place du titulaire congolais Kazadi Kasengu, laissé sur le banc au coup d’envoi, comme les trois autres étrangers qui jouaient régulièrement à savoir l’axial Cheikh Comara, l’attaquant ivoirien Junior Gbagbo et l’avant de pointe ougandais Joel Madondo.
L’on se demande, en fin de compte, si le technicien ibérique avait «les mains libres» lorsqu’il dirigeait l’ESS, ou s’il avait été chahuté pour… «dégager la place» ? Le résultat, on l’a vu hier soir à Casablanca.
H. M.
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