L’hypocrisie politique n’a aucune limite. En Tunisie, une démocratie d’opérette, elle l’est encore davantage que partout ailleurs. Des dirigeants politiques anti-français, pour ne pas dire francophobes, passent leur vie à insulter la France sur les plateaux de télévision et lors des meetings électoraux, mais ils ne résistent pas à la tentation d’aller passer du bon temps à Paris.
Par Imed Bahri
Cette photo partagée sur Facebook par un député Al-Karama, Abdellatif Aloui, qui y apparaît, on voit quelques uns de ces anti-français notoires (ils ont dû tout de même solliciter un visa Schengen auprès des services consulaires français à Tunis), notamment l’ancien chef de cabinet de l’ancien président par intérim Moncef Marzouki, Me Samir Ben Amor, le député Seifeddine Makhlouf, porte-parole de la coalition Al-Karama, auquel on décernerait volontiers la palme d’or de l’hostilité à la France.
Cette constellation de personnages aussi sulfureux les uns que les autres est réunie autour du très parisien et très anti-français Mohamed Hnid, universitaire de son état, et éphémère conseiller de l’ancien président Marzouki, un habitué des plateaux de France 24 pour attaquer la France, les Emirats arabes unis ou le président égyptien Abdelfattah Al-Sissi, ses lubies qu’ils ne cesse de servir depuis un bon moment.
La haine (et le mot est faible) de M. Hnid et de ses compagnons pour la France n’a d’égal que leur dévouement dans la défense des Frères musulmans, des groupes islamistes libyens, syriens et autres, du président turc Recep Tayyip Erdogan et de l’émirat Qatar, les bailleurs de fonds des groupes islamistes à travers le monde.
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