Souad Abderrahim, maire de Tunis, a rappelé aujourd’hui, jeudi 12 mars 2020, au terme d’une séance de travail avec la police environnementale, la décision interdisant l’utilisation du narguilé (chicha) pendant un mois dans les cafés et les salons de thé, dans le cadre de la campagne contre la propagation du coronavirus.
Cette décision du conseil municipal, approuvée hier, mercredi 11 mars, interdit l’utilisation du narguilé (chicha) dans les lieux publics pendant un mois sous réserve de prolongation, avec, comme sanction, une amende de 300 dinars, en cas de violation de cette mesure préventive.
Lors de cette réunion, tenue pour examiner plusieurs points liés au plan municipal de prévention contre le coronavirus (covid-19), il a été convenu de consolider les campagnes de sensibilisation en ce qui concerne les conditions d’hygiène et de prévention.
Il est indiqué, dans ce contexte, de contrôler avec beaucoup plus de rigueur, en ces circonstances spéciales, le protocole de nettoyage à l’eau de javel des ustensiles des restaurants et cafétérias, et d’imposer également des amendes sévères à toute infraction aux règles sanitaires dans ces lieux de propagation de l’infection.
Et si la maire de Tunis tenait à la santé des citoyens, elle ferait mieux de demander à ce que les citoyens se contentent momentanément de prier chez eux afin d’éviter le risque de maladie dans l’atmosphère exiguë et confinée des salles de prières aux mosquées. Cela fait aussi partie de la prévention.
H. M.
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