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Coronavirus : Il est possible que l’année scolaire se poursuive en été, selon Mohamed Hamdi

Les élèves de l’enseignement primaire, de base et secondaire sont actuellement en vacances. Mais au vu du contexte actuel du pays et, notamment, du confinement sanitaire général mis en place par le gouvernement, pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, ces vacances risquent de durer plus longtemps que prévu. La possibilité qu’elles se prolongent jusqu’à la fin de l’année scolaire est également envisageable.

Intervenu ce matin, 23 mars 2020, sur les ondes de Mosaïque FM, Mohamed Hamdi, ministre de l’Éducation a, avant tout, assuré que la priorité absolue est la santé. Celle des élèves et de la famille éducative. «La santé est plus importante que les cours et que l’économie», a-t-il lancé.

Pas question, donc, d’un retour prématuré à l’école, avant que la crise sanitaire ne soit résolue. D’autant plus que les enfants sont des vecteurs de contagion importants selon les scientifiques, bien qu’ils ne soient pas particulièrement vulnérables face à la maladie. Autrement dit, ils peuvent porter le virus sans présenter de symptômes et contaminer, ainsi, plus facilement, les autres.

Le ministre a, par ailleurs, affiché de la satisfaction par rapport à l’avancement des cours durant l’année scolaire actuelle. «70 à 80% des cours ont été réalisés. Il ne reste [en théorie] que 5 semaines [pour compléter les différents programmes scolaires]», a-t-il affirmé.

Son département a, tout de même, préparé des solutions aux divers scénarios possibles. D’après M. Hamdi, selon l’évolution de la situation épidémique, l’année scolaire pourrait se poursuivre en avril ou en mai et se terminer, plus ou moins, dans les délais habituels. Elle pourrait également se prolonger en été, à condition que ce ne soit pas durant le mois d’août.

En ce qui concerne les années scolaires régulières (toutes à l’exception de la 6e année, la 9e année et le baccalauréat), il est également envisageable, dans le pire des cas, de ne pas tenir compte du 3e trimestre et de se contenter des 2 premiers pour former la moyenne de passage annuelle. «Un scénario qu’on essayera d’éviter», assure, néanmoins, le ministre.

Pour ce qui est des années scolaires où il y a un examen national en fin d’année, le ministère fournira plus d’efforts pour que le programme d’études soit entièrement complété, a indiqué M. Hamdi, tout en assurant que les examens nationaux pourraient avoir lieu l’automne prochain.

C. B. Y.

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