En mars 2020, les prix à la consommation, en Tunisie, ont augmenté de 0,8%. Cette hausse provient essentiellement de l’augmentation des prix des produits alimentaires de 1,8% et des prix du tabac et boissons alcoolisées de 4,2%.
C’est ce qu’indique, aujourd’hui, dimanche 4 avril 2020, un rapport de l’Institut national de la statistique (INS).
Sur un mois, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 1,8% suite à la hausse importante des prix des légumes frais (+6,9%), des volailles (+4,1%), des fruits frais (+2,8%) et des poissons frais (+2,6%).
Au cours du même mois, les prix des boissons alcoolisées et tabac ont augmenté de 4,2% à la suite de la hausse des prix du tabac de 4,5%.
Les prix des produits manufacturés ont augmenté, eux aussi, de 0,7% en raison de la hausse des prix des produits d’entretien courant du foyer (+0,9%) et des prix des soins personnels (+0,9%).
En conséquence, le taux d’inflation a augmenté, en mars 2020, de 6,2%, contre 5,8% le mois précédent. Ce retour à la hausse après 6 mois de replis successifs est dû essentiellement au retour de l’accélération du rythme des hausses des prix de l’alimentation (+5,1% en mars contre +3,7% en février).
En mars 2020, les prix de l’alimentation ont augmenté de 5,1%, hausse expliquée par l’augmentation des prix des fruits (+13,8%), des poissons (+9,3%), des légumes (+5,7%) et des viandes (+5,1%).
Sur un an, les prix des produits manufacturés ont augmenté de 7,9% en raison de la hausse des prix des produits d’entretien courant du foyer (+10,4%) et des produits d’hygiène et de soins personnels (+8,8%).
Le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) s’établit à 7%, en mars, contre 6,9% en février et 6,8% en janvier. Les prix des produits libres (non administrés) ont augmenté de 6,3% contre 6,1% pour les prix administrés. Les produits alimentaires libres ont connu une augmentation de 5,8% contre 1,5% pour les produits alimentaires administrés.
Conformément aux recommandations internationales, l’imputation des prix manquants se fait en utilisant la moyenne des variations des prix des produits de l’agrégat élémentaire qui sont disponibles. Cela suppose que la variation du prix du produit manquant, s’il avait été disponible dans le point de vente, aurait été égale à la variation moyenne des prix des produits de l’agrégat élémentaire. Si l’indice d’un agrégat est entièrement indisponible, l’imputation se base alors sur l’agrégat qui lui est immédiatement supérieur.
Source : communiqué.
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