L’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) a annoncé, ce lundi 20 avril 2020, qu’elle a reçu une alerte signalant des soupçons de corruption autour de la commercialisation des tests rapides, servant à dépister le nouveau coronavirus, Covid-19, par la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT).
«L’instance a été alertée contre des soupçons de corruption et de manipulation concernant l’appel d’offres lancé par la Pharmacie centrale le 28 mai dernier. Cet appel d’offres aurait été orienté au bénéfice d’une seule société qui n’a pas été identifiée», lit-on dans le communiqué de l’Inlucc.
L’instance ajoute, sur un autre plan, qu’elle a reçu une alerte signalant le détournement par certains conseillers municipaux du gouvernorat de Nabeul de 7 colis fournis en guise de dons à des personnes dans le besoin !
L’Inlucc a également été alertée concertant un fonctionnaire du gouvernorat de Jendouba qui aurait monopolisé et pratiqué la spéculation de la semoule subventionné en la stockant chez son père. Mais, on le sait, l’Inlucc, c’est son boulot, voit la corruption partout. Le problème c’est qu’elle parle beaucoup et depuis qu’elle existe, la corruption ne semble pas avoir baissé d’intensité, au contraire. C’est à se demander à quoi elle sert vraiment, sinon qu’à grever le budget de l’Etat avec des dépenses inutiles sous formes de salaires et de budget de fonctionnement (loyers, etc.) Son président, Me Chawki Tabib, serait bien inspiré de nous prouver un jour l’utilité de son «machin».
C. B. Y.
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