
Une société néerlandaise d’industrie chimique, C, vient de découvrir le moyen de fabriquer un nouveau type de plastique biodégradable en une année, à partir de sucres de betterave, de maïs, ou de blé.
Chaque année, 300 millions de tonnes de matière plastique sont fabriqués à partir des hydrocarbures puis rejetés dans la nature. Ils contribuent d’une manière importante à une pollution durable de l’environnement, et en particulier des océans, par les microparticules déversées, à la disparition de nombreuses espèces marines et au déséquilibre qui en résulte.
La matière plastique n’est en effet décomposée spontanément qu’après plusieurs dizaines d’années, et la dégradation industrielle n’en est pas rentable.
Une société néerlandaise d’industrie chimique, Avantium, a découvert le moyen de fabriquer un nouveau type de plastique biodégradable en une année, à partir de sucres de betterave, de maïs, ou de blé. Ces sucres pourraient être prélevés sur les déchets issus de ces produits agricoles afin de ne pas provoquer de perturbation de la chaîne alimentaire mondiale s’ils étaient réservés à un usage autre qu’alimentaire.
D’ores et déjà, des sociétés de production de bière, de sodas, ou de produits laitiers, tels Coca Cola, Carlsberg, et Danone, se sont déclarés intéressées, et ont offert de s’associer au projet.
On peut aussi supposer que ce produit biodégradable assurera moins de prise à d’éventuelles nouvelles souches de microbes pathogènes. Malgré la pandémie actuelle, la société Avantium prévoit la première année une modeste production de 5000 tonnes, mais il ne fait nul doute que la demande de son produit va croître très rapidement étant données ses répercussions très positives sur l’environnement et la biosécurité de la planète.
Dr Mounir Hanablia
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