Lotfi Nezzar a démenti que les biens de la famille Nezzar aient été placés sous séquestre par la justice algérienne, à la suite de plaintes au civil déposées contre ses trois sociétés.
Dans une mise au point adressée au quotidien ‘‘Liberté’’, qui a publié l’information reprise par plusieurs autre sites, y compris Kapitalis, il indique : «Ni les biens de la famille Nezzar ni ceux des sociétés n’ont été mis sous séquestre. (…). Le rédacteur de l’article confond entre la mesure de gel des comptes de ces sociétés — qui a été ordonnée dans la cadre de l’enquête préliminaire dont elles font l’objet — et une mise sous séquestre qui n’a pas lieu d’être. Le gel des comptes n’est qu’une mesure conservatoire prise en attendant l’aboutissement de l’instruction judiciaire». Il ajoute que «concernant le litige qui les oppose à l’Autorité de régulation des télécommunications (ARPCE), plusieurs affaires judiciaires sont pendantes devant le tribunal administratif et le Conseil d’État qui a ordonné plusieurs expertises aux fins de statuer sur la conformité du mode de calcul des redevances réclamées par cette autorité avec le cahier des charges qui réglemente l’activité».
Selon la mise au point, aucune des sociétés concernées n’aurait «sollicité d’avantages particuliers autres que ceux édictés par les différentes lois de finances qui ont accordé un régime particulier à l’activité qu’elles exercent. De même qu’il ne peut en aucun cas être question d’évasion fiscale ou de non-respect des engagements vis-à-vis de nos clients».
Lotfi Nezzar et son père le général-major à la retraite Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, vivent actuellement à l’étranger, après avoir été condamnés par défaut à 20 ans de prison en Algérie.
Hassen Zenati
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