Le ministère des Technologies de la Communication et de la Transformation digitale a assuré que l’application utilisée pour évaluer le respect des mesures du confinement général, afin d’atténuer les risques de la propagation du coronavirus, n’utilise pas les données personnelles des citoyens.
Dans un communiqué publié lundi 15 juin 2020, le ministère a précisé que cette application se base sur l’activité et les usages des téléphones mobiles dans des zones définies, en rappelant que les applications développées et utilisées en Tunisie respectent les dispositions de la loi sur la protection des données personnelles.
Cette mise au point a été publiée suite aux déclarations, la veille, du chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, qui, dans un entretien télévisé avec la chaîne Attessia, avait évoqué l’usage d’une application permettant de prévenir les rassemblements lors du confinement pour faire face à la propagation de la pandémie.
M. Fakhfalh avait assuré que cette action a été menée en coordination avec l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), or Chawki Gaddes, président de l’Instance, avait nié, le soir même, être au courant de cette démarche.
Le président de l’INPD avait cependant souligné que si la surveillance avait lieu sans connaître l’identité des propriétaires des téléphones, cela ne poserait pas de problème, mais beaucoup de citoyens avaient fait part de leur crainte d’une éventuelle violation de la protection de leurs données.
Y. N.
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