L’épisode de la femme qui a quitté, en début de semaine, sa quarantaine obligatoire avant l’apparition du résultat de son test de dépistage du coronavirus (et qui s’est finalement révélé positif), s’est reproduit hier, 17 juin 2020, avec un autre rapatrié. Cette fois, l’homme a quitté l’hôtel où il était en quarantaine, à Mahdia, avec l’autorisation des autorités sanitaires…
Selon Samir Lahouel, directeur de la santé préventive à Mahdia, il y a eu un mal-entendu…
«Le patient faisait partie d’un groupe de rapatriés arrivant du Koweït, qui a été placé en quarantaine dans un hôtel à Mahdia. Lors du 7e jour, ses membres ont contacté le laboratoire auquel les échantillons ont été envoyés et on les a informés que tous les tests du dernier groupe étaient négatifs. Finalement, il s’est avéré que l’un des tests du groupe suivant [le leur] était positif», a-t-il raconté.
Mais il était déjà trop tard car le patient en question avait déjà quitté l’hôtel et parti chez lui à Ksour Essef (gouvernorat de Mahdia).
Le responsable a, par ailleurs, affirmé que les services de santé ont immédiatement envoyé une ambulance au domicile de l’homme pour l’emmener au centre d’isolement sanitaire à Monastir, assurant que ce dernier a fait preuve de coopération et de discipline.
Huit des membres de sa famille, ayant été en contact avec lui, ont été, pour leur part, soumis aux procédures de l’auto-quarantaine obligatoire.
Le directeur régional de la santé préventive a souligné, dans le même ordre d’idées, la nécessité de prolonger la période de mise en quarantaine obligatoire, étant donné la difficulté de publier aussi rapidement que nécessaire les analyses prises le 7e jour, celui du départ.
Pourtant, à partir d’aujourd’hui, la mise en quarantaine dans un hôtel n’aura plus lieu et sera remplacée par l’auto quarantaine.
C. B. Y.
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