En Tunisie, beaucoup de nouveaux cas de contamination par le coronavirus sont enregistrés sur des migrants illégaux en provenance de l’Algérie, le pays voisin qui enregistre une augmentation inquiétante des cas.
En effet, depuis le début du mois de ce mois de juillet 2020, le nombre officiel de contaminations frôle les 500 cas par jour, contre 250 fin juin, et ce nombre est jugé sous-estimé par les médecins, qui craignent, à juste titre, que l’épidémie échappe au contrôle des autorités sanitaires algériennes, d’autant que le bilan du nouveau coronavirus poursuit une inexorable progression.
Les médecins multiplient aussi les appels de détresse sur les réseaux sociaux, s’alarmant d’une situation catastrophique dans plusieurs hôpitaux.
Ce qui a obligé le gouvernement algérien à rompre avec un discours jusqu’ici rassurant, et à prendre, dans la soirée du jeudi 9 juillet de nouvelles mesures pour enrayer cette flambée, dont l’interdiction de la circulation automobile entre les 29 wilayas (gouvernorats) les «plus affectées» pendant une semaine et des reconfinements partiels dans près de 25 communes du pays.
Au total, le pays a enregistré près de 18.000 et près de 1000 décès depuis le début de l’épidémie, en mars dernier.
Cette situation dans le pays voisin requiert une vigilance accrue de la part des autorités sanitaires tunisiennes d’autant que les contacts humains entre les deux pays séparés par une frontière de plus de 1200 Km sont fréquents notamment dans la région frontalière.
I. B.
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