L’agitateur islamiste Imed Dghij, ancien larbin d’Imed Trabelsi, ne hante plus seulement les halls et couloirs de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) mais assiste aussi aux séances plénières depuis le balcon de l’hémicycle et pendant que les députés votent, le malotru fait des va-et-vient dans le balcon et discute au téléphone. C’est quoi cette anarchie ?
La provocation de la coalition pseudo-révolutionnaire d’Al-Karama ne s’arrête. Cette coalition de l’anarchie ne cesse de banaliser la violence et de galvauder l’institution parlementaire.
Rached Ghannouchi, président de l’ARP, et son grand chambellan Habib Khedher ne font aucun effort pour mettre de l’ordre à l’Assemblée et laissent faire sciemment et après on ose nous demander pourquoi on veut que Ghannouchi, élu grâce au coup de pouce de Nabil Karoui et son Qalb Tounes, soit éjecté du perchoir et pourquoi on souhaite la dissolution de cette Assemblée du chaos.
C’est qui ce Dghij ? De quel droit est-il tout le temps à l’Assemblée ? Que vient-il y faire ? Et comment les partis politiques et les députés se taisent-ils et se laissent-ils faire ? Ont-ils peur de se faire attaquer et insulter par la racaille d’Al-Karama s’ils formulent une critique contre eux ? Si c’est le cas, qu’ils restent chez eux, la politique n’est pas faite pour les lâches mais pour les audacieux.
Dans la Tunisie de 2020, les voyous se pavanent dans les balcons de l’hémicycle, jusqu’à quand cette mascarade va-t-elle durer ?
Imed Bahri
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