«Parti de la coalition nationale tunisienne», voilà le nom du nouveau parti de Néji Jalloul, ancien ministre de l’Education (février 2015 – avril 2017), et dont le lancement a été annoncé hier soir, lundi 4 août 2020, par les services du ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Droits de l’homme et de la Relation avec les instances constitutionnelles et la société civile.
Il s’agit du 226e parti tunisien, selon la même source, qui a ajouté que celui-ci est constitué sur la base des dispositions du décret-loi n° 2011-87 du 24 septembre 2011 portant organisation des partis politiques.
Après un long passage à Nidaa Tounes, où il a notamment occupé le poste de secrétaire général (clan Hafedh Caïd Essebsi) entre avril et juin 2019, précédé par deux autres expériences partisanes au Parti unifié des patriotes démocrates (Watad) et à Al-Jomhouri, Néji Jalloul, historien universitaire de son état, s’est éloigné des partis politiques durant plus d’un an, le temps de faire des révisions et de faire oublier certains de ses mauvais choix.
Entre-temps, il s’est présenté à l’élection présidentielle de 2019 en tant qu’indépendant et n’a eu que 0,21% des voix, occupant une très modeste 21e place sur 26 candidats. Cela n’a pas été suffisant pour lui enlever le goût de la politique, car en refusant de joindre l’un des partis existants et en en créant un nouveau, il confirme des ambitions très personnelles.
C. B. Y.
Donnez votre avis