En raison de la poursuite du blocage de la vanne de distribution du gaz par les sit-inneurs d’Al-Kamour, les activités sont à l’arrêt depuis plusieurs jours au champ Nawara dans le désert de Tataouine, ce qui aura des conséquences graves sur l’approvisionnement de la Tunisie en électricité.
En effet, le gaz du champ Nawara approvisionne la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg), qui l’utilise pour la production d’électricité dans ses centrales électriques. Le risque de coupure intempestive d’électricité est ainsi devenu réel…
Rappelons que le ministère de l’Energie et de la Transition énergétique avait annoncé, le 29 mars 2020, le démarrage de la production de gaz dans le champ Nawara avec une production quotidienne moyenne de près d’un million de mètres cube de gaz.
Par ailleurs, et face à la poursuite des mouvements sociaux qui paralysent ou ralentissent leurs activités, les sociétés pétrolières opérant dans le sud tunisien pensent sérieusement à décider le chômage technique pour leurs employés et l’arrêt du paiement de leurs salaires pour une durée de trois mois.
Ces sociétés se plaignent des actes de sabotage dont elles font l’objet de la part de soi-disant protestataires qui interceptent et confisquent leurs véhicules et leurs engins de chantier.
Face à cette situation, le gouvernement semble impuissant et laisse les fauteurs de troubles, dont beaucoup sont au service des réseaux de contrebande, défier l’Etat, qui n’a jamais été aussi faible au regard des citoyens.
I. B.
Donnez votre avis