Victime de tiraillements internes ayant conduit à une division, quelques mois avant les élections, le Front populaire (Al Jabha) a essuyé un échec cuisant en 2019. Aujourd’hui, il semblerait que cette expérience politique touche à sa fin.
C’est en tout cas l’avis de Zied Lakhdhar, secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad), l’une des principales composantes de ce front, pour qui la fin du FP ne signifie pas pour autant celle de la gauche tunisienne.
Invité à la radio nationale, Lakhdhar a estimé qu’il faudrait, néanmoins, penser à d’autres formes de travail politique en se basant sur les leçons reçues de l’expérience précédente.
«La gauche est un courant de pensée qui restera ancré dans nos sociétés et qui aura toujours des gens pour le défendre», a-t-il affirmé, assurant que le présent prouve la pertinence des idées économiques qu’Al Jabha a défendues depuis 2012.
Rappelons que Mongi Rahoui est le seul politicien de gauche à avoir accédé au Parlement en 2019, alors que 5 ans plus tôt, Al Jabha avait occupé la 4e place aux élections législatives et obtenu 15 sièges à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
C. B. Y.
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