Le dirigeant d’Ennahdha et chef de son bloc parlementaire, Noureddine Bhiri, a appelé, ce mercredi 23 septembre 2020, toutes les parties politiques à s’unir «pour sauver la Tunisie de la situation dangereuse dans laquelle elle trébuche».
L’ancien ministre de la Justice a commenté, dans un entretien accordé à Shems FM, les critiques à l’encontre de l’alliance entre Ennahda, Qalb Tounes et Al-Karama, en soulignant que celle-ci est ouverte à tous, exprimant son espoir qu’elle inclue notamment, dans l’avenir, le bloc de la Réforme et le parti Echaâb.
Évidemment, cette déclaration doit être mise dans son contexte. Il s’agit simplement d’une manœuvre médiatique visant à présenter une fausse image du parti islamiste, selon laquelle il est prêt à collaborer même avec ses adversaires politiques pour le bien du pays.
Le gouvernement Fakhfakh, dont Ennahdha était l’une des composantes, a, cependant, montré que la réalité est toute autre.
Sur un autre plan, en ce qui concerne son éventuelle ambition de succéder à Rached Ghannouchi à la tête d’Ennahdha si ce dernier venait à décider de ne pas présenter sa candidature pour un nouveaux mandat lors du 11e congrès du mouvement, Noureddie Bhiri a, sans surprise, esquivé la question, assurant qu’il était prématuré d’en parler, et qu’il était actuellement concentré sur d’autres points.
C. B. Y.
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