Dans son communiqué Nº 7 daté du 3 octobre 2020, la Cellule de veille Covid-19 créée au sein de l’Académie Beit Al-Hikma et coordonnée par Prof. Habiba Bouhamed-Chaabouni, tire la sonnette d’alarme : «les conséquences de la propagation rapide du coronavirus sur le nombre d’hospitalisations, d’admissions en réanimation et de décès deviennent inquiétantes en Tunisie» (Worldometers).
«L’approche de la saison hivernale qui favorisera la transmission du Sarr-CoV-2, en plus de celle des autres virus respiratoires, rend la dynamique actuelle de l’épidémie encore plus préoccupante», avertit ladite Cellule, en rappelant les projections de l’Institute for Health Metrics and Evaluation, centre de recherche sur la santé globale indépendant à l’Université de Washington, publiées au début du mois de septembre, concernant l’évolution du nombre de contamination et de décès par le Covid-19 dans le monde et par pays.
«Cette étude inclut la Tunisie et la lecture de la courbe de projection spécifique à notre pays prévoyait déjà un nombre moyen de 16 décès par jour, ce qui correspond au nombre réel de décès aujourd’hui», fait observer ladite Cellule. Elle ajoute : «Cette même étude tire la sonnette d’alarme en rapportant que dans le cas d’absence de généralisation du port de masques, le nombre de décès journalier dépassera les 130 d’ici la fin de l’année 2020.»
Tout en se demandant «s’il est possible d’éviter un deuxième confinement, sinon généralisé du moins partiel, risquant d’aggraver l’impact économique et social de la crise sanitaire et touchant en particulier les catégories sociales moyennes et pauvres, sachant que l’effet des mesures préventives efficaces ne se manifeste qu’après un délai de 2 à 3 semaines», la Cellule de veille Covid-19 de l’Académie Beit al-Hikma propose une série de recommandations destinées aux pouvoirs publics.
I. B.
Donnez votre avis