Le projet de loi de finances pour 2021, présenté hier, vendredi 16 octobre 2020, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), prévoit une énième augmentation du prix des boissons alcoolisées. Les réactions à cette imminente augmentation du prix de la bière et du vin ne se sont pas fait attendre dans les réseaux sociaux.
Dans un statut facebook, que nous reproduisons ci-dessous, Taïeb Guetari dénonce en termes forts ces hausses répétitives dont il rend responsables les «islamo-fascistes», au pouvoir dans le pays :
«À quand l’arrêt de cette islamisation insidieuse et muette qui touche non seulement le mental du Tunisien mais aussi sa bourse. Depuis la prise du pouvoir par les islamo-fascistes et leurs complices, et comptant sur le silence hypocrite des Tunisiens, la spirale infernale ascendante des prix des boissons alcoolisées n’a pas cessé. Si la bouteille de bière, boisson populaire par excellence (les statistiques le confirment à chaque fois), n’a fait qu’un peu plus que doubler depuis 2010, la bouteille de vin, produit tunisien d’un fruit abondant du vignoble tunisien, a vu son prix augmenter d’une manière exponentielle.
Il est temps que ces pratiques malsaines sorties des cerveaux malades, qui consistent à prendre de la main gauche ce que le gouvernement a consenti (de force) de la droite, s’arrêtent.
Que les alcools forts importés soient surtaxés ne soulève aucune objection, au contraire (déficit de la balance commerciale exige), la production nationale, elle, n’a pas à subir des hausses inexplicables et répétitives qui n’ont aucune raison d’être.
Il faut arrêter la hausse des produits tunisiens, de tous les produits tunisiens y compris les boissons alcoolisées non distillées. Voilà, je l’ai écrit publiquement au nom de tous mes concitoyens consommateurs qui appréhendent et peinent à le réclamer.»
Mohsen Khadhraoui a, de son côté, écrit : «En Tunisie, les consommateurs de vins locaux se font petits et n’osent pas contester la hausse des prix des boissons alcoolisées. C’est une minorité qui paye des impôts exorbitants à chaque bouteille consommée. En fait, ils ont un statut de dhimmi (ذمي) dans une société « تخاف ربّي ».»
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