Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a assuré hier, mardi 17 novembre 2020, que la centrale syndicale n’envisage pas aujourd’hui de faire partie d’un front avec des partis politiques, estimant qu’au vu des défis économique et social actuels, «il faut que tout le monde soit dans le même front».
Cette déclaration, accordée à la chaîne Attesia, intervient quelques heures après celle du secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhaïr Maghzaoui, qui avait indiqué qu’un «front national» conduit par le président de la république, Kaïs Saïed, et regroupant son parti, celui d’Attayar et l’UGTT, pourrait voir le jour prochainement, si on en croit le journal “Al-Charaâ Magharibi”.
Taboubi a, par ailleurs, estimé que si un dialogue national aura lieu, il devra être être sous l’égide du chef de l’Etat, ce dernier étant élu au suffrage universel direct et président de tous les tunisiens, explique-t-il.
Le syndicaliste pense, toutefois, que la crise économique et sociale que traverse actuellement le pays n’est pas comparable avec celle de 2013, année à laquelle le Quartet du dialogue national (composé de l’UGTT, l’Utica, l’Ordre des avocats et la Ligue des droits de l’homme) avait contribué à la transition démocratique.
C. B. Y.
Donnez votre avis