Le ministère de l’Agriculture, avec l’appui de plusieurs partenaires, lance un programme ambitieux pour mieux positionner la grenade tunisienne et ses produits dérivés sur le marché international.
La grenade tunisienne fait désormais l’objet d’un programme de valorisation, de promotion et de commercialisation internationale pour faire connaitre le potentiel de la Tunisie en matière de production de ce fruit aux multiples vertus.
Cultivé en Tunisie depuis l’époque phénicienne, la grenade représente un pilier de l’économie locale de plusieurs régions, notamment Gabès, Testour et Kairouan. Afin de mieux promouvoir cette filière sur le marché international, le ministère de l’Agriculture, ainsi que plusieurs partenaires (UTAP, GIFRUIT, COPEX …) ont décidé de mettre en place un plan d’action quinquennal pour remédier à la baisse du taux d’exportation (seulement 10% de la production).
« La filière devrait être plus compétitive au niveau de la productivité, de la logistique, des standards de qualité et du marketing », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Agriculture, d’où l’idée de miser aussi sur les produits dérivés comme la confiture, le sirop ou le jus, mais aussi les produits cosmétiques comme la poudre ou l’huile de pépins de grenade.
« Le nombre d’entreprises de transformation en Tunisie est pour l’instant très limité, mais il est appelé à augmenter au vue de la grande demande à l’international pour les produits issus de la grenade », indique le ministère qui a organisé des ateliers dans le cadre du projet PAMPAT (Programme d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir) afin d’inciter les représentants de la filière à diversifier leurs produits.
Selon les études de marché récemment menées, le jus et sirop de grenade seront destinés aux marchés français, britannique, allemand et hollandais, tandis que la grenade fraîche pourrait trouver sa place en Russie et en Angleterre.
Fawz Benali
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