Anxiété, stress, dépression… sont autant d’éléments que vivent les sociétés plus fréquemment cette année, du fait de la pandémie du coronavirus et du confinement qui l’accompagne. Selon Rym Ghachem, psychiatre à l’hôpital Razi, en Tunisie, cette nouvelle situation a engendré une augmentation de 58% du nombre de patientes nécessitant une hospitalisation en milieu psychiatrique en mai 2020.
Lors de son allocution à l’occasion de la 24e édition du congrès annuel du Comité national d’éthique médicale (CNEM), Mme Ghachem a affirmé que le confinement a imposé une réorganisation de la société, qui s’est matérialisée notamment à travers l’isolement, la distanciation sociale, le bouleversement des rôles au sein de la famille et une nouvelle gestion du temps et de l’espace.
«Pendant le mois de mai 2020, l’hôpital Razi a enregistré 55 hospitalisations, dont 28 nouvelles admissions», a-t-elle révélé.
C. B. Y.
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