Le décès du jeune médecin Badreddine Aloui en tombant dans une cage d’ascenseur à l’hôpital de Jendouba continue de susciter les réactions outrées et émues. Et la colère contre l’incurie régnant dans tout le pays…
Par Farouk Ben Miled *
Le titre choisi pour ce billet d’humeur n’est pour rappeler cet excellent film des années 50. Il n’est là que pour évoquer ces images ubuesques d’une réalité autrement plus tragique que nous venons de vivre. Un très mauvais polar serait plus juste. Que dire alors dans ces moments, si ce n’est penser à l’instant, et du silence qui a suivi ?
Ce serait inhumain !
Heureusement que notre vaillant ministre de la Santé qui par cette larme, dont je ne saurais juger de la sincérité, nous a démontré son chagrin, et ainsi sauver l’honneur.
La chaîne d’irresponsabilité semble irréelle. Peut-on alors parler d’ivresse bureaucratique, d’inconscience absolue, de cerveaux atrophiés ?
Notre administration semble hébétée, et traverser un cycle de glaciation.
Cette paralysie de la décision est de l’incurie à l’état originel.
Après les égouts à ciel ouvert, le puits de Menzel Temime, de la dame empoisonnée et j’en passe, il y a lieu d’inventer autre chose pour émerveiller le monde avec cette révolution bidon, celle justement que tu as voulu mon cher toubib, toi et ceux ton âge porteuse d’avenir !
Ah docteur, si tu savais combien cette tragédie nous a fait mal ! Paix à ton âme.
* Architecte DPLG.
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