En lançant ce qu’elle appelle la «Révolution des Lumières», le 19 décembre 2020, à Monastir, pays natal de Bourguiba, l’incarnation du progrès et de la modernité dans la Tunisie moderne, Abir Moussi cherche à dénoncer le système conservateur et archaïque mis en place par les islamistes et leurs alliés depuis 2011 et à démonter ses rouages au sein de l’Etat et de la société.
Par Rachid Barnat
17 décembre 2010 – 17 décembre 2020 : voilà 10 ans que débutaient à Sidi Bouzid avec l’auto-immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, les événements qui vont déclencher la fameuse Révolution du Jasmin avec le «dégagisme» de Zine El Abidine Ben Ali dans le cadre de ce qu’on appellera, un peu rapidement, «printemps arabe», mouvement fomenté par le Qatar avec le soutien des Etats-Unis et de l’Union européenne, pour installer les islamistes au pouvoir dans la région.
Et depuis le départ de Ben Ali, un certain 14 janvier 2011, une multitude de révolutionnaires et de résistants de la 25e heure ont surgi d’on ne sait où; jusqu’à s’autoproclamer protecteurs de la révolution en créant la fameuse Ligue de la protection de la révolution (LPR), des milices violentes au service du parti islamiste Ennahdha, qui terrorisait les Tunisiens.
Dix ans après, un désenchantement total
En 10 ans de «révolution», les Tunisiens sont dans un désenchantement total et une désillusion de voir tous leurs espoirs trahis par les «révolutionnaires» islamistes qui ont chevauché leur «révolution» et ruiné leur pays.
Parmi les rares personnes qui ont fait le bon diagnostic du mal rongeant le pays et qui ont eu le courage de désigner le responsable, les Frères musulmans, pour les combattre par la loi, on nommera Abir Moussi.
Devant les autoproclamés révolutionnaires, qui se gargarisent de révolution à l’envi, alors que leur projet est de plus en plus clair pour un retour à l’obscurantisme avec restauration de la chariâ, elle a décidé, avec les membres de sa formation, le Parti destourien libre (PDL) de lancer une véritable révolution baptisée «Révolution des Lumières», pour éclairer les Tunisiens sur les véritables causes de leurs malheurs depuis 2011.
Dénoncer les supercheries de Ghannouchi et des islamistes
Les Tunisiens commencent à se rendre compte de la supercherie de Rached Ghannouchi et de ses adeptes et le PDL s’attelle à dénoncer quotidiennement cette supercherie et à expliquer le funeste projet des Frères musulmans et de leurs sponsors, le Qatar et la Turquie, pour la Tunisie.
D’où la décision du PDL d’analyser et d’expliquer quasi quotidiennement aux Tunisiens la stratégie mise en place par Ghannouchi pour détruire la république et ses institutions et diffuser l’islam politique et l’obscurantisme qu’il véhicule !
Ainsi le 19 décembre 2020, le PDL a lancé depuis Monastir la «Révolution des Lumières» pour contrer l’obscurantisme des révolutionnaires islamistes; et plus précisément sur l’esplanade du mausolée de Habib Bourguiba, qui fut l’incarnation, en Tunisie, de la philosophie des Lumières… tout un symbole !
En quoi consiste cette révolution ? Elle se donne pour but, d’éclairer les Tunisiens sur :
- la stratégie d’Ennahdha où tout le monde sous-traite en vue du même projet : Ghannouchi étant le pion du cheikh Youssef Qaradawi, qui est, lui, au service de son maître l’émir du Qatar, les deux sous-traitant avec des associations dites caritatives et des partis dits islamistes, à la tête desquels Ghannouchi place ses hommes pour brouiller les pistes et donner l’illusion que tout se fait indépendamment les uns et des autres et qu’il n’est coupable ni responsable de rien;
- le rôle de l’organisation des Frères musulmans dans le terrorisme en Tunisie et à l’étranger, terrorisme que légitime et légalise Qaradaoui par des fatwas précises, que le PDL rappelle sans cesse aux Tunisiens, et associe désormais le nom de Ghannouchi à celui de Qaradawi pour bien inscrire dans les esprits des Tunisiens que Ghannouchi n’est qu’un exécutant des ordres de son «guide», auquel il fait allégeance;
- la couverture politique du terrorisme par l’Etat tunisien de plus en plus évidente; puisque l’Assemblée des représentants du peuple (ARP); les présidents Moncef Marzouki, Béji Caid Essebsi et Kais Saied; et les chefs des gouvernements successifs; refusent d’y toucher. Et depuis que Abir Moussi a mis le doigt sur la cause des problèmes, l’Etat devient complice des terroristes quand toutes motions du PDL pour le dénoncer et interdire les associations dites caritatives qui l’organisent et l’alimentent, restent lettres mortes et qu’il refuse de contrôler les financements de ces associations et de ces partis islamistes;
- le rôle des partis prétendument progressistes, qui ne sont que des idiots utiles à la solde de Ghannouchi, pour soutenir son terrorisme et taire ses exactions et tous ses abus des lois et des règles internes de l’ARP, depuis qu’il se considère président de tous les Tunisiens lors de son intronisation au perchoir du Bardo;
- les idéologies au service du pan-islamiste Ghannouchi, pour que les Tunisiens sachent enfin qui est qui et qui fait quoi : pan-arabisme, communisme… Abir Moussi ayant le mérite de clarifier la scène politique tunisienne pour distinguer les patriotes des autres qui bradent la souveraineté de la Tunisie, voire qui cherchent à la ramener au statut de colonisée;
- le consensus, le dialogue national, le vivre ensemble… toutes ces ruses dont se sert Ghannouchi chaque fois qu’il est dans une difficulté ou impasse politique, pour rester au pouvoir malgré tous les échecs de son parti à gérer le pays, comme le pensent les Tunisiens et qui ne sont que des réussites de la politique des Frères musulmans dont le projet est la destruction de la république et de ses institutions.
Le PDL informe quotidiennement les Tunisiens via ses vidéos dont l’audience augmente régulièrement, mais aussi des médias qui invitent Abir Moussi dont la popularité augmente de jour en jour, qui leur explique preuve à l’appui, les actions de Ghannouchi et celles de ses sbires, les prétendus progressistes; et dénonce sans relâche le chef islamiste et son guide spirituel Qaradaoui qui ont semé le chaos en Tunisie et mis à genoux les Tunisiens.
Bon vent à la Révolution des Lumières ! Et vivement la Troisième République !
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