Abir Moussi n’a pas mâché ses mots à l’endroit de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en rejetant fermement son initiative de «dialogue national», une tentative pour camoufler le chaos créé depuis 2011, en l’occurrence par le parti islamiste Ennahdha et les dirigeants de l’UGTT.
La présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son bloc parlementaire, qui parlait hier, jeudi 7 janvier 2021, sous la tente du «sit-in de la colère», avenue Kheireddine Pacha, à Tunis, devant le local de la filiale tunisienne de l’Union des ulémas musulmans de Youssef Qaradawi, a, en outre rappelé, que l’heure n’est pas aux palabres mais à l’action et que les problèmes ainsi que leurs solutions sont connues mais que la volonté et la détermination politiques font défaut chez les gouvernants actuels.
Le message de Moussi est sans concession et a le mérite d’être clair et direct. Il a rencontré un large écho et remporté l’adhésion d’une bonne partie de l’opinion publique, qui a perdu toute confiance dans les acteurs politiques actuels, plus soucieux de leurs intérêts personnels et calculs partisans que du bien-être des citoyens et l’avenir de leurs enfants.
I. B.
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