Le journaliste tunisien Bilal Mabrouk, correspondant de la chaîne Al-Ghad, a affirmé qu’il est victime d’une campagne de dénigrement et qu’il a été menacé, après que le dirigeant Ennahdha Rafik Abdessalem Bouchlaka l’ait accusé d’avoir menti et tenté de semer le trouble en couvrant les événements qui ont secoué la Cité Ettadhamen, ces derniers jours.
Bilal Mabrouk assure avoir couvert les événements avec professionnalisme, sans insulter les protestataires et sans prendre partie, et que la publication de l’ancien ministre nahdhaoui, est de la pure diffamation.
Suite à quoi, il s’est retrouvé au cœur d’une polémique et a découvert que ses photos sont partagées sur les réseaux sociaux, par des partisans d’Ennahdha, qui l’accusent de travailler avec «une chaîne émiratie au service du président de la république, Kais Saied».
Tout en expliquant que le siège de la chaîne se trouve au Caire en Egypte, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, Bilal Mabrouk a affirmé que ces accusations et ces calomnies ne l’empêcheront pas de poursuivre son travail «avec loyauté envers son pays et le peuple» et en respect de l’éthique journalistique.
«Nous nous sommes habitués à vos mensonges et à vos accusations infondées. Nous continuerons à travailler et à transmettre la vérité et la justice tranchera», a-t-il dit en s’adressant au dirigeant nahdhaoui et en remerciant ceux qui l’on soutenu et qui ont témoigné de son professionnalisme et son intégrité.
Y. N.
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