Suite aux récentes déclarations médiatiques des dirigeants d’Ennahda, à l’instar de Abdelkarim Harouni et Mohamed Koumani, qui ont appelé les partisans du mouvement islamiste à sortir à la rue pour affronter les manifestants et soutenir les forces de l’ordre, l’avocat Imed Ben Halima a estimé qu’il s’agissait d’une formation implicite de milices et d’une préparation à une guerre civile.
Imed Ben Halima a expliqué, via une vidéo partagée sur Facebook, qu’à travers ses appels, Ennahdha invite les citoyens à s’attaquer mutuellement, et que cela constitue un retour au concept de «police parallèle»,
Ben Halima a également accusé Ennahdha de détenir des armes (notamment en provenance de Libye), rappelant que c’est l’ancien dirigeant du parti, feu Moncef Ben Salem, qui avait fait cette révélation.
Et d’ajouter que les dirigeants d’Ennahdha ont toujours menacé les Tunisiens de guerre civile, et que le temps est peut-être venu de passer à l’acte, car le parti est manifestement aux abois et qu’il sent sa fin venir.
L’avocat a, finalement, appelé le ministère de la Défense nationale et les syndicats des forces de l’ordre à condamner fermement ces propos et ces menaces
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