Notre collaborateur Jean-Guillaume Lozato vient de publier un essai intitulé ‘‘Italie et Tunisie entre miroir réfléchissant et miroir déformant’’, aux éditions Saint-Honoré, à Paris, 2020, 83 pages, version Ebook téléchargeable.
L’essai a pour but, à travers la désarticulation frappant l’Italie comme la Tunisie, de souligner les points communs entre les deux nations voisines, dont celui d’être soumises à des errements de jugement de la part de l’opinion publique en général et notamment en Union européenne (UE), dont ces deux nations ayant une longue histoire commune et/ou partagée dépendent largement.
Originalité. C’est le maître mot qui caractérise l’ouvrage et l’auteur. Ce lien indéfectible entre les deux pays est lié au parcours de l’essayiste, se définissant lui-même davantage comme essayeur que comme essayiste.
La force de Lozato réside dans son côté à la fois très professoral – dû sans aucun doute à sa fonction d’enseignant en langue et civilisation italiennes dans l’enseignement supérieur et original lié à ses activités de journaliste en tant que chroniqueur ou correspondant de presse.
Déporter le regard d’autrui vers ce à quoi il s’attend le moins. C’est le prodige réalisé à travers une piste de réflexion inédite démontrant que l’on peut comprendre l’Italie à partir de la Tunisie et vice versa. Une vraie rupture épistémologique réalisée par celui dont le principal fait d’arme culturel et médiatique avait été d’avoir prédit le renouveau du football algérien pour le Mondial 2014 et l’éclosion de l’Islande en vue de l’Euro 2016, et qui a su traiter des sujets relatifs à l’Italie (où il a résidé) ou à la Tunisie (où il a tissé un réseau depuis 1992) ou encore à la couverture du Congrès international Ouïghour à Washington.
L’Italie et la Tunisie avaient besoin d’une courroie de transmission avec l’UE, elle a trouvé un électron libre comme messager.
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