Olfa Hamdi, bombardée Pdg de Tunisair sans en avoir les moindres qualifications et sur la base d’un CV totalement bidonné, se présente comme entrepreneur à la Silicon Valley, en Californie, mais sans aucune preuve. Ce qui est une autre de ses nombreuses mystifications.
Le problème, c’est que les idiots utiles, qui font tant de mal à la Tunisie, sont prêts à avaler toutes les couleuvres, et plus c’est gros plus ça passe. Dire la vérité les dérange. Comme, par exemple, que la jeune étudiante de 32 ans a créé, en 2017, une petite entreprise, Concorde Project Technologies, dans un coworking space de 20 mètres carrés partagé avec plusieurs autres sociétés, à San Francisco, que cette société a réalisé, en 2020, un chiffre d’affaires de 57.795 US$ (180.000 dinars tunisiens), soit le revenu d’une petite boutique en Tunisie, qu’elle emploie deux personnes, dont Mme Hamdi elle-même, et qu’elle a bénéficié d’une aide du gouvernement américain de 1.200 US$ et d’un microcrédit pour cause de pandémie de la Covid-19.
Cela pour dire que Concorde Project Technologies, la seule entreprise que Mme Hamdi a dirigée jusque-là, n’a rien d’une «méga entreprise internationale», du genre que Madame la nouvelle PDG de Tunisair prétend avoir dirigées du haut de ses… 32 ans.
Mais chut, il ne faut pas dire cela, car démystifier la sacro-sainte Olfa Hamdi, qui se présente elle-même comme «American trained engineer, Inventor and Silicon Valley entrepreneur» (ingénieure de formation américaine, inventeur et entrepreneur de la Silicon Valley), n’est pas seulement un crime de lèse-majesté mais peut vous attirer un torrent d’insultes et d’injures de la part de l’armée cybernétique qui fait sa propagande sur Facebook. Et qui est payée par ses «employeurs» et «promoteurs», qui ne tarderont pas à être démasqués après elle.
I. B.
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