A l’occasion du 8e anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd, tué le 6 février 2013 par des extrémistes religieux, Rafik Abdessalem Bouchlaka, membre du bureau exécutif d’Ennahdha et gendre de Rached Ghannouchi a publié un post sur son compte Facebook, où il indique que cet «assassinat politique a été commandité par des services de renseignements avec l’aide des bras du terrorisme, pour faire tomber la troïka (ancienne coalition gouvernementale conduite par Ennahdha)» …
L’ancien ministre nahdhaoui des Affaires étrangères a ajouté que ces services «ont également comploté pour porter atteinte à la révolution tunisienne et à la première expérience démocratique dans le monde arabe», a-t-il écrit, , dans une énième tentative d’éloigner les soupçons qui pèsent sur son parti, accusé d’être derrière l’assassinat du militant et dirigeant de gauche, Chokri Belaïd, ainsi que de celui de Mohamed Brahmi, perpétré le 25 juillet 2013, également par des extrémistes religieux de l’organisation terroriste Ansar Charia.
«Ces mêmes forces qui ont comploté hier, continuent encore aujourd’hui, mais la locomotive avance droit vers son but et ne s’arrêtera jamais», a-t-il conclu.
Notons que le Lotfi Belaïd, qui s’est exprimé à propos de l’assassinat de son frère a appelé la justice a révéler la vérité sur cette affaire, en affirmant que tous les éléments prouvent que le parti islamiste Enanhdha a commandité cet assassinat politique.
On notera aussi que les manifestants ont scandé, ce samedi 6 février, à l’Av. Bourguiba de Tunis, des slogans hostiles au parti islamiste en l’accusant d’avoir commandité cet assassinat, car Chokri Belaïd révélait des vérités sur Ennahdha et alertait sur leur plan obscurantiste, tout en criant : «Ghannochi assassin !».
Y. N.
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