Selon le dernier rapport de l’Unesco intitulé «La course contre la montre pour un développement plus intelligent», publié, jeudi 11 février 2021, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, les femmes représentent 44,2% des diplômé(e)s en ingénierie, une proportion plus élevée que la moyenne mondiale qui est de 28%, contre 40% en informatique.
L’Unesco, qui a dénoncé dans son rapport la faible proportion de femmes diplômées en ingénierie dans le monde, a indiqué que les plus fortes représentations de femmes parmi les diplômé(e)s en ingénierie se trouvent notamment dans les États arabes, tels que l’Algérie (48,5%), la Tunisie (44,2%), la Syrie (43,9%), le Oman (43,2%), et Maroc (42,2%).
Dans ce même chapitre, le rapport souligne que la proportion de femmes parmi les diplômés en ingénierie est inférieure à la moyenne mondiale dans de nombreux États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C’est notamment le cas en France (26,1%), en Australie (23,2%), aux États-Unis (20,4%), en République de Corée (20,1%), au Canada (19,7%), au Chili (17,7%), en Suisse (16,1%) et au Japon (14,0%).
Pour revenir à notre pays, le rapport rapporte que la proportion de chercheuses dans le secteur des entreprises commerciales tunisiennes en 2018 a été de «seulement» 30%.
Par ailleurs, la proportion de femmes diplômées du supérieur par domaine en 2018 (en %) en Tunisie se présente comme suit, par ordre décroissant, l’ingénierie venant, sans surprise, au dernier rang : Sciences sociales et journalisme (77,3 %) ; Sciences naturelles (77,2%); Santé et services sociaux: (75,3%); Art et sciences humaines (74,4%); Agriculture (73,9%); Affaires administratives et droit (71,3%); TIC (55,6%); Ingénierie (43,6%).
I. B.
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