L’Office du commerce de Tunisie (OCT) s’est exprimé ce mercredi 3 mars 2021, sur les quantités de riz blanc, non conformes aux normes et contenant des concentrations élevées d’aflatoxines, en affirmant que cette marchandise importée est consignée dans ses entrepôts, et qu’elle n’a pas été commercialisée.
L’OCT précise avoir importé ce riz, dans le cadre de l’approvisionnement du marché local, conformément au décret organisant les marchés publics, après avoir désigné une entreprise de contrôle afin de vérifier la conformité de ce produit aux normes internationales et aux conditions stipulées dans le contrat : «Les contrôles ont été effectuées avant et pendant l’affrètement à partir du pays d’origine», précise l’Office dans un communiqué, en affirmant que ladite société a conclu, après des analyses microbiologiques et physico-chimiques que «le produit est propre à la consommation, et qu’il est conforme en termes du taux toléré d’aflatoxines».
Cependant lorsque l’Office a effectué un contrôle sur la marchandise, à son arrivée pour s’assurer de sa commercialisation sur le marché local, «il a été révélé suite à des analyses réalisées par un laboratoire tunisien, que des quantités de ce riz importé, ne sont pas conforme à cause du dépassement du taux toléré d’aflatoxines».
«Un entrepôt a été consacré en urgence à cette marchandise, en mentionnant qu’elle fait l’objet de discorde avec le fournisseur», indique l’OTC en affirmant que « la commercialisation de ce riz n’a aucunement commencé» et que le fournisseur a été prévenu des résultats des analyses du laboratoire tunisien, et du refus catégorique de l’office d’accepter ces quantités non-conformes.
Le fournisseur a par ailleurs été appelé à se rendre en Tunisie, et ce, conformément aux conditions du contrat, garantissant les droits de l’Office, lit-on encore dans le communiqué de l’OCT qui réitère son intérêt à protéger la santé des consommateurs.
Y. N.
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