Imed Dghij, ancien homme de main d’Imed Trabelsi devenu soudainement, au lendemain de la chute de l’ancien régime, le 14 janvier 2011, «héros révolutionnaire» de la banlieue nord de Tunis, ne quitte plus d’une semelle son nouveau maître, le très complexé et frustré Seïfeddine Makhlouf, député de la coalition Al-Karama, satellite d’Ennahdha, adepte de la violence verbale et physique et qui œuvre à détricoter méthodiquement tout ce qui fait l’Etat-nation.
Par Imed Bahri
Avant de descendre en urgence, dans la nuit du mardi 9 mars 2021, pour défendre la succursale tunisienne de l’Union des ulémas musulmans, fondée et dirigée par le prédicateur extrémiste Youssef Al-Qaradawi, l’agitateur Makhlouf avait défendu les contrebandiers à Ben Guerdane durant la campagne électorale en 2019 où il déclarait que les habitants de cette ville frontalière avec la Libye sont les plus heureux de Tunisie car il n’y a pas d’Etat et qu’il y a pas de contrebande, que ce qu’il font c’est du commerce, sans parler des terroristes, dont il était l’un des avocats préférés, et des écoles coraniques clandestines comme celle de Regueb – où des enfants ont été sexuellement abusés par des extrémistes religieux – qu’il défend avec véhémence.
Un homme de main et fier de l’être
Bref, l’agitateur à la grande gueule est à la tête d’une entreprise malfaisante dont le but est de casser l’Etat-nation tunisien… toujours accompagné de son larbin Imed Dghij, fier de jouer au chien qui accompagne partout son maître. Et à ce propos, une question s’impose, de quoi vit ce chômeur de luxe ? À moins que son activité de larbin ne lui permette de vivre…
Insulter le président de la république Kaïs Saïed et la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi, principaux adversaires d’Ennahdha et d’Al-Karama, et accompagner Makhlouf dans ses équipées violentes serait peut-être une source de revenu non négligeable et que l’on ignore. Il est vrai qu’un homme de main est toujours utile pour un agitateur qui en veut à la terre entière.
Une «faune» de voyous à la solde des islamistes
D’ailleurs M. Dghij est tellement utile qu’il a ramené avec lui, hier soir, pour «casser du Destourien», une «faune» de voyous à la solde des islamistes. Ces gens constituent une milice violente et les autorités sécuritaires et judiciaires, à la solde d’Ennahdha, ferment les yeux et laissent faire.
Et pendant ce temps-là, la Tunisie coule, lentement mais sûrement, grâce à l’entregent de ces gens-là, qui en à peine une décennie ont détruit ce que leurs compatriotes ont construit en un demi-siècle…
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