«Il est plus que jamais nécessaire que le Président de l’Assemblée, président de la corruption , parte !», a lancé le député Watad, Mongi Rahoui, lors d’un point d’ordre, au bout d’une plénière marquée par des tensions, ce mardi 23 mars 2021, avant que la vice-présidente du parlement Samira Chaouachi ne lui coupe le micro.
Le député qui a demandé un point d’ordre à la fin de la plénière a précisé que cela fait longtemps que le règlement intérieur de l’Assemblée n’est pas respectée et qu’il est même piétiné, incombant ce ratage, entre autres abus, au président du parlement Rached Ghannouchi et en estimant qu’il est temps qu’il parte pour avoir échoué dans sa mission.
Mongi Rahoui, rappelons-le, s’est toujours positionné contre le président de l’Assemblée et chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi estimant que ce parti est responsable de la situation actuelle et de la crise que rencontre le pays.
Il avait dans de précédentes déclarations rappelé les 10 ans d’échecs durant le règne du parti islamiste, marqués par «l’envoi des jeunes au jihad, les assassinats politiques, la corruption, l’appauvrissement des Tunisiens» entre autres malheurs, tout en affirmant qu’Enanhdha «a collaboré avec les corrompus et les contrebandiers et qu’il finira comme le RCD».
Lors d’une plénière en juin dernier, Mongi Rahoui avait également affirmé que le parti Ennahdha était prêt à tout pour rester au pouvoir, et ce au dépens, du peuple et du pays.
«Vous êtes les fils et les petits-fils de Maududi, Sayyid Qutb et Hassan Al-Banna, et votre projet est purement obscurantiste. Vous ne serez jamais un parti civil, et pour le pouvoir, vous êtes prêts à tout, à vendre la patrie, à collaborer avec les criminels, avec l’AIPAC et même à enlacer Satan», avait-il dit, en s’adressant à Rached Ghannouchi.
Y. N.
Donnez votre avis