Dans un post Facebook publié aujourd’hui, dimanche 28 mars 2021, Pr. Faouzi Addad, professeur de cardiologie, avertit contre les conséquences de l’arrivée d’une troisième vague de la pandémie de coronavirus en Tunisie, compliquée par la diffusion des mutants britannique et sud-africain et le relâchement total des mesures barrières par la population durant le mois de ramadan et l’été qui approchent. Nous reproduisons ci-dessous ce post…
Le mot a été lâché et il est sur le bout de toutes les lèvres : la «troisième vague» arrive et il semble qu’elle aura des caractéristiques différentes car moins sensibles au mesures de confinement, touchant une population de 20 à 40 ans avec un âge moyen 10 ans plus bas en réanimation que lors des deux précédentes vagues, avec de nouveaux symptômes et une PCR moins souvent positif.
Le mutant sud-africain commence à être détecté dans notre pays venant directement de la Libye. Les raisons sont simples, il y a un relâchement total des mesures barrières par la population qui n’en peut plus et puis l’apparition des nouveaux mutants britannique et sud-africain.
Le changement du comité scientifique semble préparer des mesures de restrictions, qui seront plus souples au mois de ramadan, et pour l’été. Les nouveaux arrivants auront moins tendance à s’y opposer, c’est classique.
Je vous invite à regarder ce qui se passe en ce moment au Kenya pour comprendre ce qui risque de nous arriver : une 3e vague plus violente et une saturation sans précédent des structures hospitalières.
Demander aux gens d’aller se vacciner, c’est très bien mais ils doivent trouver les vaccins en nombre suffisant car nous sommes dans une véritable course contre la montre. En attendant, on doit tous faire pour mieux localiser le mutant sud-africain et isoler les cas positifs et tout le quartier ou même la région car cela changerait la donne sur le terrain.
Bref, beaucoup de travail attend le nouveau comité scientifique.
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