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Covid-19 : Essayons l’Ivermectine, une vieille molécule pas chère

Devant la gravité de l’épidémie de Covid-19 qui affecte la Tunisie et ne semble pas en voie d’être maîtrisée, tous les moyens de lutte disponibles méritent d’être mis en place. Certaines provinces de l’Inde, du Mexique, du Japon, du Portugal, de l’Afrique du sud, des Philippines, de la République Dominicaine, et d’autres pays de par le monde, semblent avoir réussi à stopper une évolution mal engagée en ayant recours à l’Ivermectine.

Par Dr Jémil Trad *

Il s’agit d’un médicament bien connu, son découvreur ayant été primé par le Nobel, très largement utilisé depuis trente ans (des milliards de patients) pour ses vertus antiparasitaire reconnues, avec un coefficient de sécurité important et de très rares effets secondaires (0,0001%).

Un médicament pas cher qui n’intéresse plus les laboratoires

Tombé dans le domaine public du fait de son ancienneté, il est vendu à un prix qui n’intéresse plus les laboratoires; ceux ci ne cherchent donc pas à en faire la promotion et lui préfèrent, au contraire, de nouvelles molécules onéreuses, souvent dépourvues d’efficacité.

Il ne s’agit pas là d’un nouveau Hydrochloroquine, mais d’une substance pourvue d’une activité préventive et curative contre les effets de la Covid-19. C’est tout au moins ce dont semblent témoigner les utilisateurs et leurs conclusions que révèlent de nombreuses publications.

Cependant l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence européenne des médicaments (AEM), de même que, leur emboîtant le pas ou même les précédant, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM-France) sont restées immuablement sourds à toutes les tentatives pour leur faire admettre ce traitement, arguant d’une absence d’études menées selon les méthodes scientifiques codifiées, et faisant fi de l’expérience rapportée par les nombreux utilisateurs.

Une molécule efficace et à faible coût

Quoi qu’il en soit de ces réticences des Occidentaux, de nombreux pays ont largement utilisé ce traitement soit en prophylaxie, avec un remarquable effet préventif, soit en curatif, la réduction de la mortalité s’établissant à une moyenne des quatre cinquièmes; c’est tout au moins ce qui ressort de l’abondante littérature accessible sur le net.

Compte tenu de la situation actuelle en Tunisie, et de l’absence d’effets secondaires de cette molécule, conjuguée à son faible coût, et à sa facilité d’administration per os à dose unique, j’appelle mes confrères en activité et les services du ministère de la Santé à se documenter sur cette alternative thérapeutique afin de la déployer dans le pays s’ils en sont bien sûr convaincus.

* Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique et assistant, médecin retraité.

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