Mohamed Abbou, ancien secrétaire général d’Attayar et ancien ministre chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, a exprimé ce lundi 26 juillet 2021, son soutien aux décisions prises hier soir, par le président de la République Kaïs Saïed, en affirmant qu’il ne s’agit pas d’un coup d’État comme le prétendent certaines parties.
«Il s’agit de l’activation de l’article 80 de la constitution et c’est loin d’être un coup d’État , on peut clairement parler d’une guerre contre la corruption», a-t-il ajouté dans une intervention, ce matin, sur Shems FM, en affirmant que des dirigeants Ennahdha, qui sont suspectés de corruption ou autres affaires pouvant toucher à la sûreté nationale, doivent être poursuivis.
«Des affaires importantes seront ouvertes, et Ennahdha entre autres partis suspectés de financement étrangers et autres liens suspects, doivent en répondre devant la justice», a-t-il poursuivi, tout en tenant à rassurer les Tunisiens :
«Nous n’accepterons en aucun cas un coup d’État, ni que la constitution soit violée, ou que les droits des Tunisiens soient bafoués. Ce qu’a entrepris le chef de l’État, via un article de la constitution, vise à libérer la Tunisie des mains de corrompus et les décisions qu’il a annoncées ne dureront qu’un mois, le temps de mener les actions nécessaires. Alors il faut arrêter de faire peur aux Tunisiens».
Y. N.
Donnez votre avis