Le syndicaliste et politicien de gauche, Abid Briki, s’est exprimé, ce mardi 27 juillet 2021, concernant l’actualité politique bouillante en Tunisie, marquée par l’application de l’article 80 de la constitution par le président de la république, Kaïs Saïed.
Intervenu sur Shems FM, Briki a soutenu les décisions de Saïed (qui consistent notamment à limoger le chef du gouvernement, geler les activités du parlement pendant 30 jours et s’autoproclamer chef du ministère public), estimant qu’elles constituaient «un moment historique très important dans l’histoire de la Tunisie» et que dans les circonstances actuelles, «la neutralité est une trahison».
«La crise politique nécessitait une solution politique, et c’est le cas des récentes décisions du président de la république […¸] Mais il faut des visions pour corriger le parcours précédent. Il n’y aura pas de chèque en blanc [pour Saïed]», a développé l’ancien ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption (août 2016 – mars 2017).
Et d’insister sur le fait que, selon lui, le problème actuel ne concerne pas la légalité ou l’illégalité des décisions prises par le chef de l’État, mais plutôt les visions pour la période à venir.
C. B. Y.
Donnez votre avis