Des pages sponsorisées hostiles à la Tunisie et à Kaïs Saïed sont en train de pousser comme des champignons et inondent la toile. Pas que de pages tunisiennes mais de l’ensemble du monde arabe. Manipulation et désinformation à outrance, la cible tout le public arabophone de Facebook. Twitter leur est en partie acquis, ils veulent se rattraper sur Facebook.
Le dirigeants du parti islamiste tunisien Ennahdha et leurs Frères musulmans qui les soutiennent, leurs sorts respectifs étant liés, sont aux abois et les campagnes de lobbying et de sponsoring massif qu’ils mènent sur Facebook le prouvent, mais un argent de fou est en train d’être dépensé. Qui finance ? Le Qatar, qui ne se contente plus de ses médias habituels, Al-Jazira et les autres, pour essayer d’allumer le feu en Tunisie ? Ibrahim Mounir, le leader des Frères musulmans vivant en Grande-Bretagne? Des membres d’Ennahdha basés à l’étranger ?
Le fait que beaucoup de ces pages s’attaquent à la Tunisie en tant que telle et au président de la république Kaïs Saïed et, surtout, diffusent de fausses informations susceptibles de nuire à la paix civile dans notre pays doit normalement interpeller la justice tunisienne. Ces pratiques dangereuses portent atteinte aux intérêts supérieurs de la Tunisie et ne doivent pas rester impunies. D’autant que partout dans le monde, y compris dans les puissances démocratiques, comme les Etats-Unis ou la France, des lois punissent désormais les fake news portant atteinte ou risquant de porter atteinte à la paix civile.
I. B.
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