L’enquête ouverte suite au cambriolage d’un centre à la Cité Ennour à Tunis, a permis le démantèlement d’un réseau de vol dirigé par des salafistes, ayant des antécédents avec la justice dans des affaires terroristes et qui avaient bénéficié de l’amnistie générale promulguée en mars 2011, après la révolution tunisienne.
Le Syndicat régional de la sûreté national précise avoir retrouvé les ordinateurs volé du centre, chez les suspects, à Jebel Jelleoud, dont un qui a fait de la prison en Italie pour des affaires terroristes, puis en Tunisie avant d’être relâché dans le cadre de l’amnistie générale.
Quand au second suspect, qui est également à la tête de ce réseau de vol, il s’agit d’un salafiste arrêté avant la révolution en Tunisie, avant d’être libéré également dans le cadre de l’amnistie générale. Après la révolution tunisienne il a poursuivi ses activités extrémistes et il est parti en Syrie en 2013 avant de revenir en Tunisie, où il a été en détention jusqu’en 2017.
Ce dernier a livré le nom du 3e complice ajoute le Syndicat en précisant que le ministère public a ordonné la mise en détention ainsi que la poursuite de l’enquête.
Y. N.
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