Hamma Hammami, porte-parole du Parti des Ouvriers, qui a recueilli 0,69% des voix et arrivé à…la 15e place lors du 1er tour de la présidentielle de 2019, n’est plus dans la critique de Kaïs Saïed, ce qui est dans son rôle d’opposant, mais dans l’insulte, l’outrance et la grossièreté. «Tout ce qui est excessif est insignifiant», disait Talleyrand.
Par Imed Bahri
Celui que l’on peut qualifier de descendant de Staline (il est communiste comme lui et dirige son micro-parti, où il est indéboulonnable depuis les années 1970, également comme l’ancien tyran soviétique), compare le président Saïed au leader fasciste italien Mussolini. Comparaison pour le moins stupide par son excès même.
Hamma Hammami croit que plus il crie et s’agite, plus il insulte et plus il est dans l’outrance, plus il va exister. Or, à chaque fois qu’il ouvre la bouche pour attaquer Saïed, il fait encore plus pschitt. Celui qui n’existe plus que par les poèmes qu’il consacre à sa valeureuse épouse malade, l’avocate et militante des droits de l’homme Radhia Nasraoui, et qu’il rend public pour jouer à l’époux modèle, veut exister aujourd’hui grâce à l’acharnement sur le président de la république.
Saïed est un enfant de chœur comparé à Ben Ali
À l’instar de tous les autres losers comme Ahmed Nejib Chebbi ou Moncef Marzouki, surnommé «Monsieur 3%», son score à la présidentielle de 2019, il croit que l’opposition à Saïed, dans le rôle de dictateur, va leur donner une seconde jeunesse politique… Cela a au moins l’avantage de leur rappeler leur passé d’opposant à Zine El-Abidine Ben Ali, avec les désagréments en moins (Saïed étant un enfant de chœur comparé à Ben Ali).
L’espoir fait vivre, dit le fameux adage, sauf qu’à chaque sortie de l’un de ces losers, ce sont les railleries et l’ironie assassine des Tunisiens qui les accueillent sur les réseaux sociaux. Ils sont d’ailleurs devenus, à l’insu de leur plein gré, les têtes à claques des Tunisiens.
Hamma Hammami, superstar des islamistes…
Ce qui est intéressant à relever à propos de Hamma Hammami, c’est qu’après avoir été longtemps l’ennemi juré des islamistes d’Ennahdha, qui vouaient à toutes les gémonies cet affreux communiste incroyant, il est en train de devenir carrément leur idole. La preuve, il est abondamment cité et ses déclarations louées par les dirigeants d’Ennahdha et les commentateurs de la chaîne islamiste Zitouna TV, qui diffuse illégalement depuis 2012, grâce à la bienveillante protection de ces mêmes dirigeants, qui la financent en sous-main avec des fonds louches dont la provenance est inconnue, même par la Haica, l’instance de régulation des médias audio-visuels.
On relèvera aussi que Hamma Hammami, l’idiot utile de toujours, passe aussi régulièrement sur une autre chaîne diffusant illégalement, elle aussi, depuis 2012 : Nessma TV, des frères Nabil et Ghazi Karoui, aujourd’hui incarcérés en Algérie où ils avaient trouvé refuge, toujours illégalement, en fuyant la Tunisie, où ils sont poursuivis par la justice pour évasion fiscale, corruption financière et blanchiment d’argent.
… et l’ami des sulfureux affairistes
Ces vétilles, bien sûr, ne dérangent pas outre mesure l’époux de Radhia Nasraoui, qui compte parmi ses amis de sulfureux affairistes de la même trempe comme Kamel Eltaief, Chafik Jarraya et autres Khaled Kobbi, dont son épouse était l’un des avocats.
Le communisme, l’ouvriérisme et le populisme sont, pour Hamma Hammami, qui n’a jamais travaillé un seul jour durant toute sa vie (c’est sa femme et son parti qui le faisaient vivre), sont un simple fonds de commerce politique. Mais les Tunisiens, qui n’ont pas fini de de le descendre en pièces sur les réseaux sociaux, n’en sont pas dupes. D’ailleurs, ils l’ont gratifié de 0,69% des voix lors du premier tour de la présidentielle de 2019. Difficile de faire pire pour un homme qui a consacré toute sa vie à la politique et qui a effectué plusieurs séjours en prison. Finalement pour rien…
On rappellera pour conclure que le «très démocrate» Hamma Hammami, qui déplore aujourd’hui la «dictature de Kais Saïed», s’était fait inviter en 2018 par le dictateur vénézuélien Nicolas Maduro dont le peuple, pourtant riche en ressources pétrolières, marche à pieds vers le Brésil pour trouver à manger. Au Venezuela, faut-il le rappeler, les disparitions forcées se comptent par centaines, selon un rapport de l’Onu. Les hôpitaux n’ont que des lits, pas de médicaments… Les journaux de l’opposition sont fermés. Et les Hamma Hammami locaux n’ont pas le droit à la parole.
En fait derrière Maduro, c’est une junte militaire qui a mis la main sur le pétrole avec l’aide des services secrets cubains. Quelle est belle la démocratie des communistes !
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