Suite à sa réunion, mardi dernier, 12 octobre 2021, en visioconférence, le Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a décidé de suspendre, temporairement, trois sections membres, dont celle de la Tunisie, en raison de leurs situations politiques.
«Après avoir échangé sur les missions de bons offices parlementaires au Liban, au Mali et en Arménie, les membres du Bureau ont passé en revue les situations politiques au sein de l’espace francophone et pris acte de la suspension de facto des sections tchadienne, guinéenne et tunisienne des instances de l’APF à la suite de l’évolution de la situation dans ces trois pays», lit-on dans le communiqué publié hier par l’APF.
L’assemblée a, dans le même contexte, indiqué qu’elle prête à apporter plis de soutien aux «parlements en situation de crise ou de transition vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la démocratie». Pour rappel, en Tunisie, le parlement est suspendu par le président de la république, Kaïs Saïed, depuis le 25 juillet dernier, dans le cadre de l’application de (sa lecture de) l’article 80 de la constitution.
Mardi, les représentants des États et gouvernements membres de l’assemblée avaient décidé de reporter d’une année le 18e Sommet de la francophonie, prévu pour les 20 et 21 novembre prochain à Djerba.
C. B. Y.
Donnez votre avis