Le parti islamiste Ennahdha a publié dans la soirée de ce jeudi 4 novembre 2021, un communiqué suite à la réunion de son bureau exécutif, organisée hier. Il y dénonce notamment une campagne contre le dirigeant nahdhaoui et député gelé Noureddine Bhiri par «un journal habitué à mentir et à diffamer le parti et ses dirigeant…»
Dans son communiqué Ennahdha accuse ledit journal, qu’il n’a pas nommé, «de servir des agendas antidémocratiques et opposé aux droits de l’Homme», en ajoutant que le parti espère que la justice se prononce sur les nombreuses plaintes qu’il a déposé à ce propos.
«Nous mettons en garde contre la poursuite des politiques d’abus et de mépris envers les élus, après avoir gelé de manière inconstitutionnelle leurs activités, et privé de leurs salaires, ils sont désormais privés, ainsi que leurs familles, du droit au traitement. Cela s’est produit avec plusieurs députés, notamment Imed Khmiri (Ennahdha) et Mustapha Ben Ahmed (Tahya Tounes)», lit-on encore dans le communiqué.
Le parti de Rached Ghannouchi a, par ailleurs, accusé la présidence de la république «de vouloir mettre la main sur l’autorité judiciaire, en ciblant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et en s’attaquant aux juges», tout en dénonçant, sur un autre plan, la fusion du ministère des Affaires locales avec celui de l’Intérieur, dans la composition du nouveau gouvernement.
Y. N.
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