Le magistrat et ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Hatem El-Euchi, est revenu, ce lundi 15 novembre 2021, sur l’actualité politique en Tunisie, notamment en ce qui concerne les opposants au président de la république, Kaïs Saïed.
Intervenu sur Shems FM, El-Euchi a affirmé que certains de ceux-ci ont misé sur l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), mais que la position de cette dernière, en tant qu’organisation nationale, concernant le mouvement du 25 juillet, était cohérente et claire dès le début, soulignant qu’après le récent appel téléphonique entre le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, et Saïed, la relation (entre les hommes) se consolidera.
Le magistrat a, dans le même contexte, conseillé au chef de l’État de coordonner avec l’UGTT, «pour sauver le pays».
Hatem El-Euchi a, sur un autre plan, exprimé sa surprise face aux déclarations de l’ancien conseiller présidentiel, Abderraouef Betbaieb, qui s’oppose aujourd’hui aux mesures du 25 juillet et qui a, selon l’ancien ministre, «violé le devoir de réserve».
«Après la fin du mandat présidentiel de Saïed, il est possible de parler des coulisses [de Carthage] mais pas aujourd’hui», a-t-il estimé, ajoutant que Betbaïeb a eu des contacts avec le mouvement Ennahdha depuis un certain temps.
De son côté, le syndicat du corps diplomatique (SCD) a appelé l’autorité de tutelle à porter plainte contre Abderraouf Betbaieb, pour violation du devoir de réserve et conspiration contre la sécurité nationale.
En tout cas, Betbaieb n’a peut-être pas respecté «le devoir de réserve», mais cela est bien moins grave que la tentative de violer sa liberté d’expression !
C. B. Y.
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